lundi 1 février 2010
Au son du jazz
La Princesse et La Grenouille est l'un des rares Disney qui s'inscrivent sur un vrai fond historique. Ici, nous voilà emporté à la Nouvelle Orléans, le berceau du jazz, au temps des années folles, alors que cette musique prend de l'ampleur, traverse l'Océan, vient conquérir Paris, etc. Les chansons du film reprennent différents rythmes de jazz, différentes formes d'instrumentation jazzistiques. Le personnage de Ray qui meure à la fin ne serait-il pas un clin d'oeil au grand pianiste Ray Charles ? Et Louis un Louis Armstrong animalisé ? En tout cas, il n'est pas étonnant qu'on trouve des scènes similaires à celles des Aristochats.
Les Aristochats présentait l'arrivée du jazz à Paris, sans grande cohérence historique cependant puisque l'action se passe en 1910 (voir la fin du générique de début) et que le jazz n'entrera véritablement à Paris qu'en 1917, quand les américains débarquent dans la Première Guerre mondiale. Louis, l'alligator, ressemble beaucoup dans ses mimiques à Scat Cat, le chef du Cat-band. Tous deux sont trompettistes, jovials, bedonnants et un peu canaille avec les étrangers (l'un avec les grenouilles, l'autre avec les souris).
La réplique de Marie, la fille de Duchesse, est également reprise mot pour mot dans La Princesse et la Grenouille : "Oh, comme c'est romantique..."
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